Je me suis tue.

Voilà, après 4 longs mois, le 4 août, vers 07h40, je l'ai vu, Mehdi. Comme sur les photos, comme à la cam, comme au téléphone, comme dans mes rêves, comme dans mes films, comme toujours, lui. J'etais stréssée, mais heureuse. Le genre d'évènement, qui dans le passé, s'effaçera. Comme par enchantement. Il était en face de moi, et vice versa. Beau, pimpant. Je le regardais, sans jamais vraiment le fixer. Je laissais mes yeux s'attardaient sur des choses beaucoup plus minimes : bus, personnes, structures. Mais pas lui, jamais lui. Le voir de si près, depuis si longtemps, depuis tout ce temps. Vous pouvez même pas imaginez. Enfin, si, mais non. Je sentais la proximité, sans jamais vraiment y penser. Quand j'eu finis de faire mes affaires, un dernier regard, au loin, et ces bras autour de moi. Ses mains sur mon cou, ses lèvres sur mon cou, ma main qui eu juste le temps d'effleurer la sienne. Et je partis, sans me retourner. De toutes les manières je ne me retourne jamais. Je maudis Aurore, je maudis de l'avoir lui pour elle, quand avant j'aurai du faire pareil. Je l'aime. Eperdument, je l'aime j'le sais. Il me manque, affreusement. Ca me rappelle une phrase complètement débile: "un être vous manque et tout semble être depeuplé " , ce n'est pas totalement faux, ni totalement vrai. Il me manque, ce manque, ça faisait longtemps, cette euphorie qui me viens, j'ai juste envie de le retrouver, sans me poser de questions, jamais. Je t'aime, c'est vrai .

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